Le lymphome B diffus à grandes cellules est une maladie agressive qui évolue rapidement, rendant souvent les patients malades. La présentation est variable, mais on observe fréquemment un ganglion indolore qui grossit rapidement, associé à une perte de poids importante, une fatigue marquée et parfois des sueurs nocturnes. D’autres symptômes peuvent survenir en fonction de la localisation des ganglions, notamment des compressions d’organes dans la poitrine ou l’abdomen, entraînant des douleurs, des troubles digestifs ou respiratoires. En cas d’atteinte du squelette, des douleurs osseuses peuvent également être présentes. Ces manifestations cliniques conduisent généralement à un bilan d’urgence incluant un scanner, suivi d’une consultation chez un hématologue.
Oui, le lymphome B diffus à grandes cellules est une maladie grave qui met en jeu le pronostic vital en l’absence de traitement.
Heureusement, des traitements efficaces existent, offrant de bonnes chances de contrôler la maladie et d’améliorer la qualité de vie des patients.
Le lymphome B diffus à grandes cellules touche principalement les ganglions lymphatiques, qui sont les cibles principales de la maladie. Cependant, ce lymphome peut également affecter tous les organes du corps, en fonction de son extension et de sa progression.
Oui, le lymphome B diffus à grandes cellules est curable. L’objectif du traitement est la guérison, qui est obtenue dans 8 cas sur 10 grâce à l’immuno-chimiothérapie de référence actuellement prescrite.
Pour les patients en rechute ou réfractaires au traitement standard, d’autres options thérapeutiques existent, offrant des perspectives de contrôle de la maladie.
Non, la chimiothérapie reste le traitement de première intention pour le lymphome B diffus à grandes cellules. Ce traitement est à la fois efficace et bien toléré.
À ce jour, il n’est pas possible de se passer de chimiothérapie pour traiter cette maladie.
Environ 30 % des patients atteints de lymphome B diffus à grandes cellules vont rechuter dans les deux ans suivant leur diagnostic.
Des traitements efficaces sont disponibles pour ces patients, offrant de bonnes perspectives de contrôle et d’amélioration de la maladie.
Le lymphome B diffus à grandes cellules est une maladie agressive qui évolue rapidement, rendant souvent les patients malades. Les manifestations cliniques sont variables, mais incluent fréquemment :
En fonction de la localisation des ganglions, d’autres symptômes peuvent survenir :
Ces symptômes conduisent généralement à un bilan d’urgence, incluant un scanner, suivi d’une consultation chez un hématologue pour établir le diagnostic et initier le traitement rapidement.
Lors de votre consultation en urgence, l’hématologue vous examine pour évaluer votre état de santé et déterminer si une hospitalisation est nécessaire. Les raisons d’hospitalisation incluent :
Dans la majorité des cas, une hospitalisation n’est pas nécessaire. Le médecin prescrit alors :
Chez Haimatos, nous programmons l’ensemble de ces examens en urgence afin d’obtenir un diagnostic précis et rapide, pour vous permettre de commencer le traitement dans les meilleurs délais.
Lors de cette consultation, votre hématologue vous remet les résultats de vos examens. Ces derniers permettent de :
Avant de commencer l’immunochimiothérapie, plusieurs examens et procédures sont indispensables :
Dans la majorité des cas, votre hématologue vous proposera de débuter le traitement directement en hôpital de jour, sans avoir besoin de passer une nuit à
Votre dossier est présenté lors d’une réunion de consultation pluridisciplinaire, où l’ensemble des hématologues du service est présent. Pendant cette réunion :
Un compte-rendu écrit normalisé est réalisé. Ce document vous est remis ainsi qu’à votre médecin traitant. Le traitement est ensuite programmé par les assistantes d’Haimatos, le plus souvent en hôpital de jour.
Une infirmière de pratique avancée prendra contact avec vous pour organiser le suivi pendant toute la durée de votre traitement. Dans la majorité des cas, ce suivi est réalisé uniquement en filière ambulatoire, sans hospitalisation prolongée.
Le traitement du lymphome B diffus à grandes cellules est réalisé en hôpital de jour dans la majorité des cas. Ce traitement est généralement bien toléré, même s’il entraîne une perte complète des cheveux. Les nausées sont rares grâce aux traitements préventifs associés.
Le protocole combine :
Le premier cycle est souvent rapidement efficace, quelques jours après son administration. Il permet de faire dégonfler les ganglions malades et de réduire les symptômes tels que la fatigue, les sueurs nocturnes, ou les démangeaisons.
Le traitement est administré toutes les trois semaines, pour un total de 6 cycles, soit une durée de 4 mois et demi. Chaque séance nécessite une demi-journée en hôpital de jour. Le reste du traitement est géré à domicile, offrant une prise en charge adaptée et flexible.
Le traitement du lymphome B diffus à grandes cellules se déroule en hôpital de jour. Il associe :
Avant le début du traitement, un médicament contre la nausée est administré, permettant d’éviter les vomissements et d’améliorer votre confort.
Lors du premier passage en hôpital de jour, une surveillance prolongée est prévue pour prévenir toute complication ou allergie liée à l’immunothérapie. Cette séance peut durer plusieurs heures.
À la fin de votre traitement, vous pouvez rentrer chez vous, avec un taxi remboursé par l’Assurance Maladie. Si votre état de santé le nécessite, une période de convalescence peut être organisée en concertation avec votre hématologue.
Après chaque passage en hôpital de jour, plusieurs médicaments à domicile sont prescrits pour prévenir les infections et limiter les effets secondaires :
Il est essentiel de vérifier votre température régulièrement avec un thermomètre. En cas de fièvre, un protocole d’antibiotiques est prévu et doit être suivi selon les consignes données par votre équipe médicale.
Une infirmière vous contacte régulièrement pour s’assurer que tout se passe bien. En cas de problème, elle peut vous proposer des médicaments adaptés ou vous orienter si nécessaire.
Vous avez la possibilité de nous contacter facilement, que ce soit par voie électronique ou par téléphone. Cette communication rapide garantit une prise en charge réactive en cas de besoin.
Avant chaque nouvelle séance en hôpital de jour, vous êtes reçu par votre hématologue ou une infirmière de pratique avancée. Cette consultation permet de :
Ce suivi rigoureux permet d’adapter le traitement si nécessaire et d’assurer une prise en charge optimale tout au long de votre parcours de soins.
Les cheveux tombent généralement environ une semaine après le début du traitement. Cependant, les nausées sont très peu présentes grâce aux médicaments préventifs prescrits.
Une légère fatigue peut survenir juste après l’administration de la chimiothérapie, mais l’état de santé revient à la normale environ 11 jours après le début du traitement.
L’injection administrée une semaine après le début du traitement pour faire remonter les globules blancs peut entraîner des douleurs osseuses. Ces douleurs sont bien soulagées par le paracétamol.
Le risque de fièvre lié à la baisse des globules blancs disparaît généralement environ 12 jours après le début du traitement, assurant une meilleure tolérance pour la suite du protocole.
Toutes les trois semaines, le même traitement est administré en hôpital de jour. Avant chaque séance, votre hématologue ou une infirmière de pratique avancée aura :
Ce suivi rigoureux permet d’assurer une prise en charge optimale tout au long de votre traitement.
Les mêmes médicaments sont administrés à domicile que lors du premier cycle, incluant :
La surveillance de la température reste primordiale. En cas de fièvre, un protocole d’antibiotiques doit être suivi selon les consignes de votre équipe médicale.
Une prise de sang est réalisée toutes les semaines ou tous les 15 jours. Ces analyses permettent de vérifier que tout se déroule normalement et de détecter d’éventuelles anomalies nécessitant une adaptation du traitement.
Nous restons en contact avec vous par téléphone ou par voie électronique pour répondre à vos questions et assurer un suivi régulier.
En cas de problème ou d’inquiétude, vous pouvez prendre rendez-vous pour une consultation avec votre hématologue afin de garantir une prise en charge rapide et adaptée.
Le PET scanner réalisé après 4 cycles d’immunochimiothérapie est crucial. Il permet de vérifier si la maladie a été mise en rémission complète. Ce scanner est comparé à celui effectué avant le début du traitement, avec pour objectif de ne plus observer aucun signe d’activité de la maladie.
Même en cas de rémission complète, le traitement ne doit pas être arrêté. Une interruption prématurée augmenterait considérablement le risque de rechute.
Dans les rares cas où la réponse au traitement n’est pas suffisante, l’hématologue discutera avec vous d’une alternative thérapeutique. Si la maladie ne répond pas correctement à l’immunochimiothérapie après 4 cycles, il est essentiel de changer de stratégie pour optimiser les chances de succès.
Les 5e et 6e cycles d’immunochimiothérapie sont identiques aux quatre premiers. Ils marquent la fin du traitement et suivent les mêmes protocoles en hôpital de jour.
Les mêmes médicaments doivent être administrés à domicile, incluant les comprimés préventifs et les injections pour soutenir les globules blancs. Le suivi régulier, assuré par les équipes d’Haimatos, reste inchangé, garantissant une prise en charge optimale jusqu’à la fin du traitement.
À l’issue du 6e et dernier cycle d’immunochimiothérapie, un PET scanner de clôture est réalisé. Cet examen confirme généralement une rémission complète et marque la fin du traitement.
Une fois le traitement terminé, il n’est plus nécessaire de réaliser des prises de sang de surveillance. Cependant, le Cotrimoxazole et le Valaciclovir sont poursuivis pendant environ trois mois, le temps que le système immunitaire reconstitue ses défenses naturelles.
Vous êtes ensuite reçu en consultation pour débuter le suivi après-cancer. Ce suivi vise à surveiller votre rétablissement complet, à prévenir les éventuelles complications et à vous accompagner dans votre retour à une vie normale.