Le lymphome de Hodgkin est un cancer des ganglions, qui sont une partie du système immunitaire.
Il survient le plus souvent entre 15 et 35 ans.
Il fait partie des maladies du sang que l’on soigne le mieux.
Les traitements sont très efficaces et ont pour objectif la guérison.
Le lymphome de Hodgkin (ou maladie de Hodgkin) se manifeste par l’apparition et la croissance rapide d’un ganglion qui grossit en taille (plus de 2 cm), le plus souvent au niveau du coup ou sous les bras. Il touche principalement le sujet jeune (entre 15 et 35 ans), mais peut aussi toucher les seniors. Dans ce cas, il est associé à une grosse fatigue, une perte de poids involontaire et parfois une fièvre inexpliquée
Oui, il s’agit d’un cancer des ganglions, c’est à dire d’une des composantes du système immunitaire.
Le lymphome de Hodgkin est mortel sans traitement. Les traitements sont très efficaces et permettent de guérir l’immense majorité des patients.
On retrouve souvent un ganglion très augmenté en volume, indolore, qui grossit avec le temps, au niveau du cou ou sous les bras. Une fatigue, une perte de poids peuvent également être présents. Dans certaines situations, on observe des sueurs très abondantes, survenant la nuit et pouvant tremper les draps et nécessiter de changer le linge. Enfin, certains patients se grattent énormément, jusqu’à laisser des traces sur la peau avec leurs ongles.
La cause du lymphome de Hodgkin est inconnue à ce jour. Certains facteurs favorisent la maladie, en particulier certains virus, mais dans la majorité des cas on ne trouve aucune maladie sous-jacente.
Oui, c’est un des lymphomes qui se soigne le mieux. On en guérit dans l’immense majorité des cas.
On recherche signes évocateurs, pas tous présents à chaque fois :
Le diagnostic est confirmé par écrit sur un compte-rendu de biopsie écrit par un expert.
Le PET Scanner détermine le stade de la maladie, grâce auquel on propose un traitement adapté.
De façon schématique, la maladie est soit localisée, soit plus avancée et nécessite un traitement plus intensif.
Votre hématologue prescrit les soins nécessaires au début du traitement, parmi lesquels :
Il propose un traitement qui correspond aux standards internationaux et aux dernières données de la science. Les examens d’imagerie sont relus par des experts. Tous les médecins hématologues discutent et valident ensemble le traitement qui vous est proposé de façon collégiale.
Ils vous expliquent le traitement proposé dans le détail, vous remettent les diverses ordonnances, vous donnent la conduite à tenir en cas de problème.
Votre traitement est programmé en hôpital de jour. Il ne nécessite habituellement pas de dormir à l’hôpital : tout le traitement est ambulatoire.
L’hospitalisation est toutefois possible en cas de problème en cours de traitement, notamment en cas de fièvre pendant la chimiothérapie.
Le traitement du lymphome de Hodgkin du sujet jeune dépend du stade de la maladie, défini par le PET scanner et certains paramètres de la prise de sang.
Les modalités de traitement proposées correspondent aux situations les plus fréquemment observées, mais votre projet de soin est personnalisé et peut différer de ce qui est décrit ici, en fonction de votre âge, de votre état de santé, de la réponse au traitement, de vos comorbidités.
Vous passez une demi journée tous les 15 jours en hôpital de jour pendant les 2 premiers mois.
Une chimiothérapie est délivrée pendant 3 à 4 heures, et vous pouvez rentrer chez vous ensuite.
Ils servent à lutter contre certaines infections qui peuvent survenir quand l’immunité est basse en cours de chimiothérapie. D’autres médicaments sont utiles pour prévenir les vomissements.
Une prise de sang par semaine est envoyée à l’hématologue et à l’infirmière de coordination par voie electronique.
Vous pouvez signaler les éventuels problèmes avec une application et être rappelé.
Vous pouvez revoir votre infirmière et/ou votre médecin tant que besoin
Il fait peu tomber les cheveux. On peut avoir une vie quasiment normale à la maison, même si on est souvent fatigué et barbouillé après le passage en hôpital de jour.
Il est essentiel de bien prendre les médicaments qui préviennent les vomissements.
Il définit la réponse précoce au traitement, après deux mois (4 passages en hôpital de jour).
Cette réponse est essentielle pour savoir si le traitement a été assez efficace.
Le PET scanner à deux cures montre habituellement une rémission complète, c’est à dire que la maladie a été détruite intégralement.
Le traitement doit cependant être poursuivi, faute de quoi le risque de rechute est grand.
Si le résultat du PET scanner n’est pas celui d’une rémission complète, votre hématologue peut modifier ou renforcer le traitement pour la suite.
Ils reprennent les mêmes modalités que lors des mois 1 et 2, à savoir un passage en hôpital de jour tous les 15 jours pour une demi journée.
On propose un à deux cycles en fonction du stade de la maladie au diagnostic.
Ceci est indispensable pour éviter les rechutes.
On enlève un produit de chimiothérapie pour les cycles 3 et 4 chez les patients en bonne réponse sur le PET scanner à deux cures.
Il atteste de la rémission poursuivie à la fin du traitement de chimiothérapie.
Il correspond à la fin des passages en hôpital de jour.
Elle a montré son efficacité dans la prévention des rechutes.
Elle se réalise dans un service de radiothérapie partenaire.
Elle nécessite, dans le cas le plus fréquent, de se présenter pour quelques heures tous les jours du lundi au vendredi pendant 3 semaines consécutives.
Les comprimés pour prévenir les infections sont poursuivis pour quelques semaines.
Votre hématologue vous revoit quelques mois après la fin du traitement, puis tous les ans pendant 5 ans.
Le cathéter est retiré.
On ne fait plus de PET Scanner de façon systématique, votre hématologue vous examinera en consultation pour vérifier que tout va bien.
Les rechutes sont rares.
Vous venez 3 jours de suite en hôpital de jour. Le premier jour est le plus long, lors duquel l’immunothérapie et la plus grosse partie de la chimiothérapie est administrée.
Ils servent à prévenir des infections.
Des injections sont prévues par une infirmière à domicile pour faire remonter les globules blancs, qui vont baisser, parfois drastiquement à cause du traitement.
Il est essentiel de prendre les médicaments contre la nausée et de surveiller la température.
Une prise de sang par semaine est envoyée à l’hématologue et à l’infirmière de coordination par voie electronique.
Vous pouvez signaler les éventuels problèmes avec une application et être rappelé.
Vous pouvez revoir votre infirmière et/ou votre médecin en cas de besoin.
Des antibiotiques sont à prendre en cas de fièvre.
Il fait tomber tous les cheveux.
Il peut engendrer une fatigue importante : on vous propose un arrêt de travail pendant toute la durée du traitement.
Il fait habituellement baisser beaucoup les globules blancs, ce qui rend vulnérable aux infections bactériennes.
Il faut régulièrement prendre sa température et un protocole d’antibiotiques est prévu en cas de fièvre.
Si la fièvre persiste sous antibiotiques, il est essentiel de se présenter aux urgences de l’établissement.
Un PET scanner d’évaluation précoce de la réponse au traitement est prescrit. Il permet habituellement d’obtenir une rémission complète, c’est-à-dire une disparition complète de la maladie.
L’interruption du traitement après 2 cycles exposerait à un risque important de rechute précoce de la maladie, qui doit être traitée pour 4 cycles au total.
Ils se déroulent selon les mêmes modalités, tant en hôpital de jour qu’à la maison.
Il atteste dans l’immense majorité des cas de la rémission complète.
On ne réalise plus de PET scanner de façon systématique après cet examen de clotûre.
Les comprimés pour prévenir les infections sont poursuivis pour quelques semaines.
Votre hématologue vous revoit quelques mois après la fin du traitement, puis tous les ans pendant 5 ans.
Le cathéter est retiré au bout de quelques temps.