Le lymphome folliculaire, qu'est-ce que c'est ?

Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le lymphome folliculaire, un cancer des ganglions souvent à évolution lente. Apprenez à reconnaître ses symptômes, explorez les différentes options de traitement, et découvrez comment les avancées médicales permettent de vivre avec cette maladie chronique tout en maintenant une qualité de vie optimale.

Le lymphome folliculaire, qu'est-ce que c'est ?

Le lymphome folliculaire est un cancer des globules blancs, appelés lymphocytes, situés à l’intérieur des ganglions lymphatiques. C’est une forme de cancer non agressive, à croissance lente, qui est souvent diagnostiquée après l’âge de 50 ans.

Ce type de lymphome correspond à un vieillissement anormal du système immunitaire dans les ganglions. Contrairement à d’autres cancers, le lymphome folliculaire ne nécessite pas toujours un traitement immédiat. Sa prise en charge dépend de son évolution et de ses éventuelles manifestations cliniques.

Quels sont les premiers signes du lymphome folliculaire ?

Les symptômes du lymphome folliculaire varient en fonction de la localisation de la maladie et de son évolution. Ce cancer peut se manifester de plusieurs manières :

  • Un gonflement indolore d’un ganglion, qui peut devenir important.
  • Si le ganglion est situé sous la peau, il est palpable sous forme d’une masse ou boule qui grossit lentement.
  • Si le ganglion est situé à l’intérieur du corps, il peut, avec le temps, comprimer des organes ou des vaisseaux, entraînant des symptômes liés à cette compression.

Dans un petit nombre de cas, lorsque le lymphome folliculaire devient plus agressif, il peut provoquer :

  • Des sueurs nocturnes importantes qui trempent les draps.
  • Des démangeaisons intenses.
  • Une perte de poids inexpliquée.
  • Une fatigue importante et persistante.
Est-ce que le lymphome folliculaire se soigne bien ?

Oui, le lymphome folliculaire se soigne bien, bien qu’il ne se guérit pas. Les traitements modernes permettent de mettre la maladie en rémission pendant plusieurs années.

Les rechutes sont fréquentes, mais elles peuvent être prises en charge avec un traitement complémentaire, différent du premier. Ces approches thérapeutiques assurent un bon contrôle de la maladie sur le long terme.

Certaines formes de lymphome folliculaire, bien que très rares, sont plus difficiles à traiter et répondent moins bien aux médicaments. Ces situations nécessitent une prise en charge adaptée et personnalisée.

Quelle est l'espérance de vie avec un lymphome folliculaire ?

L’espérance de vie avec un lymphome folliculaire est globalement bonne. Statistiquement, environ 85 % des patients sont encore en vie cinq ans après le diagnostic.

Les traitements de première ligne permettent d’obtenir des périodes de rémission de plusieurs années. Comme le lymphome folliculaire est souvent diagnostiqué après l’âge de 60 ans, l’impact sur l’espérance de vie est généralement limité.

Pour les patients diagnostiqués à un âge plus jeune, le besoin de plusieurs lignes de traitement peut influencer l’espérance de vie. Cependant, les avancées dans la recherche médicale offrent de plus en plus d’opportunités thérapeutiques, permettant une meilleure prise en charge à long terme.

Est-ce qu'on peut guérir d'un lymphome folliculaire ?

Le lymphome folliculaire est une maladie chronique qui, dans la plupart des cas, ne se guérit pas. Les rechutes sont fréquentes, mais les traitements actuels permettent de contrôler la maladie efficacement.

Les traitements visent à mettre la maladie en rémission sur une période aussi longue que possible, permettant ainsi un retour à une vie normale.

En cas de rechute, un nouveau traitement est nécessaire pour ramener la maladie en rémission. Grâce aux progrès constants dans la recherche, les options thérapeutiques se multiplient, offrant aux patients des perspectives de prise en charge de plus en plus efficaces.

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La première consultation en hématologie pour un lymphome folliculaire


La première consultation en hématologie pour un lymphome folliculaire

La majorité des patients consultent en hématologie en raison de l’apparition d’un ganglion qui grossit lentement, souvent situé dans le cou, sous le bras ou dans l’aîne. Dans certains cas, des ganglions situés à l’intérieur du thorax ou de l’abdomen sont détectés par un scanner. Ces ganglions peuvent comprimer un organe ou un vaisseau, entraînant des symptômes spécifiques.

Cas plus rares

Dans de plus rares cas, le lymphome folliculaire est découvert lors d’une prise de sang, révélant des lymphocytes anormaux. Ces cellules présentent un aspect caractéristique de lymphome folliculaire circulant dans le sang.

État général des patients

La majorité des patients ne présentent aucun autre symptôme que ce ganglion qui grossit et sont généralement en bonne santé par ailleurs. Cependant, le médecin recherche activement des signes évoquant une forme plus agressive de la maladie.

Signes à surveiller

Les signes évocateurs d’une évolution plus agressive incluent :

  • Des sueurs nocturnes abondantes.
  • Une perte de poids inexpliquée.
  • Des démangeaisons intenses.
  • Une augmentation brutale de la taille d’un ganglion.

Ces éléments permettent d’orienter le diagnostic et de définir la prise en charge adaptée.

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Le médecin réalise le bilan initial et prescrit les examens nécessaires


Le bilan initial du lymphome folliculaire

Lors de la première consultation, le médecin réalise un bilan initial complet pour évaluer l’étendue et l’activité du lymphome folliculaire. Ce bilan comprend :

Examen clinique

  • Un examen de l’ensemble des aires ganglionnaires pour détecter des ganglions suspects.
  • La recherche de signes évoquant une maladie agressive, comme des sueurs nocturnes, une perte de poids, ou une augmentation rapide de la taille des ganglions.

Examens complémentaires

  • Une prise de sang réalisée immédiatement après la consultation pour rechercher des signes d’activité ou de gravité de la maladie.
  • Un scanner injecté, permettant de mesurer la taille des ganglions dans l’ensemble du corps.
  • Un PET-scanner, utilisé pour évaluer l’activité tumorale des ganglions.

Biopsie ganglionnaire

Le médecin programme une biopsie d’un ganglion, réalisée dans la majorité des cas par un radiologue interventionnel, sous le contrôle d’une échographie ou d’un scanner. Cet examen est indispensable pour confirmer le diagnostic et caractériser précisément le type de lymphome folliculaire.

Détermination de la prise en charge

Ces différents examens permettent de définir si le lymphome folliculaire nécessite un traitement immédiat ou si une simple surveillance est suffisante. La prise en charge est personnalisée en fonction des résultats et de l’évolution de la maladie.

Une prise en charge simplifiée chez Haimatos

Chez Haimatos, ces différents examens sont tous programmés par notre équipe administrative. Vous n’avez à vous occuper de rien : tous les rendez-vous sont pris pour vous, avec des correspondants experts ayant l’habitude d’explorer les maladies du sang. Nous veillons à ce que votre parcours de soins soit fluide et optimisé.

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Une deuxième consultation intervient 15 jours plus tard pour rendre et analyser les examens réalisés


Que se passe-t-il lors de la deuxième consultation avec l’hématologue ?

Lors de cette deuxième consultation, le diagnostic de lymphome folliculaire devient certain grâce à la lecture de la biopsie au microscope. Cet examen, considéré comme la référence, permet de confirmer la présence de la maladie.

L’hématologue analyse également :

  • Les signes d’activité de la maladie sur la prise de sang.
  • Les résultats du scanner et du PET-scanner pour évaluer l’étendue et l’activité des ganglions.

Il est important de noter que tous les lymphomes folliculaires ne nécessitent pas un traitement. Les formes les moins agressives peuvent justifier une simple surveillance.

Quels sont les critères de traitement pris en compte par les hématologues ?

Un traitement est proposé en fonction de plusieurs critères bien définis :

1. Taille et nombre des ganglions
  • La mesure des ganglions sur le scanner est essentielle.
  • Un traitement est recommandé si :
    • Il existe plus de trois ganglions mesurant plus de 3 cm.
    • Un ganglion unique mesure plus de 7 cm.
2. Compression d’organes ou de vaisseaux

Les ganglions qui compressent un organe vital ou un vaisseau, entraînant un risque de complications, justifient également un traitement.

3. Transformation vers une maladie agressive

Si la biopsie montre des signes de transformation vers une forme plus agressive du lymphome, cela motive une intervention thérapeutique.

4. Signes cliniques et anomalies biologiques

La présence de signes d’activité agressive tels que :

  • Des sueurs nocturnes importantes qui trempent les draps.
  • Des démangeaisons intenses.

Ces symptômes s’accompagnent souvent d’anomalies sur la prise de sang et justifient une prise en charge rapide.

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L'hématologue présente votre dossier en réunion de service à l'ensemble des hématologues d'Haimatos


L’importance de la réunion de consultation pluridisciplinaire

La réunion de consultation pluridisciplinaire joue un rôle clé dans la prise de décision pour le traitement d’un lymphome folliculaire. La majorité des décisions repose sur la taille des ganglions, mesurée lors du scanner. Chez Haimatos, une nouvelle lecture du scanner est systématiquement réalisée par un radiologue expert, garantissant une évaluation précise.

Que se passe-t-il si un traitement est nécessaire ?

Si un traitement est recommandé, il est généralement administré en hôpital de jour, offrant une prise en charge efficace sans nécessiter d’hospitalisation prolongée.

Et si aucun traitement n’est nécessaire ?

Dans les cas où un traitement n’est pas nécessaire, une surveillance régulière est mise en place par l’hématologue. Cette surveillance comprend :

  • Des contrôles de la prise de sang.
  • Des examens cliniques réguliers.
  • Des scanners espacés dans le temps pour suivre l’évolution de la maladie.

Quand faut-il traiter un lymphome folliculaire ?

Il est important de noter qu’il n’y a aucun bénéfice à traiter un lymphome folliculaire dès le diagnostic s’il n’y a pas d’indication médicale. Le traitement est initié uniquement lorsque cela devient nécessaire, parfois plusieurs années après la découverte de la maladie. Cette approche permet d’éviter des traitements inutiles tout en garantissant une prise en charge optimale au moment opportun.

Les différents types de traitement du lymphome folliculaire en première ligne

Le choix des traitements pour le lymphome folliculaire dépend principalement de l’âge du patient, de ses comorbidités et de l’étendue de la maladie. Plusieurs options sont disponibles pour une prise en charge efficace :

1. Les anticorps contre les lymphocytes B

  • Exemples : rituximab, obinutuzumab.
  • Administration : Par injection en hôpital de jour, en ambulatoire.
  • Avantages :
    • Réduction rapide de la taille des ganglions malades.
    • Peuvent être utilisés seuls pour réduire un ganglion esthétiquement gênant ou compressif.
  • Association fréquente : Ces anticorps sont souvent associés à la chimiothérapie pour une efficacité renforcée.

2. L’immunochimiothérapie (R-CHOP ou G-CHOP)

  • Association : Un anticorps anti-lymphocytes B (rituximab ou obinutuzumab) avec une chimiothérapie CHOP (4 produits).
  • Caractéristiques :
    • Administrée en hôpital de jour, en ambulatoire.
    • Bien tolérée mais entraîne une perte de cheveux.
  • Durée : 4,5 mois avec un passage en hôpital de jour toutes les trois semaines.
  • Traitement d’entretien :
    • Après l’immunochimiothérapie, une immunothérapie seule (obinutuzumab) est administrée.
    • Fréquence : 1 injection tous les deux mois pendant deux ans.
    • Avantage : Décale la survenue d’une éventuelle rechute.
  • Préparation : Nécessite la pose d’un cathéter sous la peau pour administrer la chimiothérapie et une échographie cardiaque préalable.

3. La bendamustine

  • Association : Une chimiothérapie administrée avec une immunothérapie anti-lymphocytes B.
  • Caractéristiques :
    • Ne provoque pas de perte de cheveux.
    • Administrée sur 2 jours consécutifs chaque mois.
  • Durée : 6 mois avec des séances en hôpital de jour.

Chaque option thérapeutique est adaptée en fonction des caractéristiques du patient et de la maladie pour maximiser les chances de succès et minimiser les effets secondaires.

Le traitement par Obinutuzumab-CHOP est le plus souvent prescrit chez Haimatos

Une immunochimiothérapie efficace et bien tolérée

Il s’agit d’une immunochimiothérapie simple, bien tolérée, qui offre d’excellents résultats sur le long terme. Cette approche thérapeutique est conçue pour maximiser l’efficacité tout en minimisant les effets secondaires.

Modalités pratiques

Découvrez ci-dessous les modalités pratiques de sa mise en œuvre, étape par étape, pour vous accompagner tout au long du traitement.

Le traitement par G-CHOP est présenté ici
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Jours de traitement en hôpital de jour

Déroulement du traitement en hôpital de jour

Le traitement du lymphome B diffus à grandes cellules se déroule en hôpital de jour. Il associe :

  • Immunothérapie : Un anticorps ciblant les cellules cancéreuses.
  • Chimiothérapie : Un mélange de quatre produits administrés après l’immunothérapie.

Prise en charge des effets secondaires

Avant le début du traitement, un médicament contre la nausée est administré, permettant d’éviter les vomissements et d’améliorer votre confort.

Le premier passage : une surveillance prolongée

Lors du premier passage en hôpital de jour, une surveillance prolongée est prévue pour prévenir toute complication ou allergie liée à l’immunothérapie. Cette séance peut durer plusieurs heures.

Retour à domicile ou convalescence

À la fin de votre traitement, vous pouvez rentrer chez vous, avec un taxi remboursé par l’Assurance Maladie. Si votre état de santé le nécessite, une période de convalescence peut être organisée en concertation avec votre hématologue.

Des traitements doivent être pris à domicile

Traitements à prendre à domicile après chaque séance

Après chaque passage en hôpital de jour, plusieurs médicaments à domicile sont prescrits pour prévenir les infections et limiter les effets secondaires :

  • Valaciclovir : Ce médicament réduit le risque d’infections par le virus de l’herpès et du zona, qui peuvent survenir en raison de la maladie et du traitement.
  • Cotrimoxazole : Il prévient les infections pulmonaires, dont le risque est augmenté par le traitement.
  • Cortisone : Un traitement par comprimés doit être poursuivi pendant 4 jours après chaque séance.
  • Injection pour prévenir la baisse des globules blancs : Une semaine après le passage en hôpital de jour, une injection réalisée à domicile est proposée pour limiter le risque de baisse des globules blancs liée à la chimiothérapie.

Surveillance et gestion des complications

Il est essentiel de vérifier votre température régulièrement avec un thermomètre. En cas de fièvre, un protocole d’antibiotiques est prévu et doit être suivi selon les consignes données par votre équipe médicale.

Nous continuons à vous suivre alors que vous êtes chez vous

Un suivi régulier et personnalisé

Une infirmière vous contacte régulièrement pour s’assurer que tout se passe bien. En cas de problème, elle peut vous proposer des médicaments adaptés ou vous orienter si nécessaire.

Contact facile avec l’équipe médicale

Vous avez la possibilité de nous contacter facilement, que ce soit par voie électronique ou par téléphone. Cette communication rapide garantit une prise en charge réactive en cas de besoin.

Consultation avant chaque séance

Avant chaque nouvelle séance en hôpital de jour, vous êtes reçu par votre hématologue ou une infirmière de pratique avancée. Cette consultation permet de :

  • Vérifier que votre état de santé est satisfaisant.
  • S’assurer que la maladie répond correctement au traitement.

Ce suivi rigoureux permet d’adapter le traitement si nécessaire et d’assurer une prise en charge optimale tout au long de votre parcours de soins.

Effets secondaires et évolution pendant le traitement

Effets secondaires et évolution pendant le traitement

Les cheveux tombent généralement environ une semaine après le début du traitement. Cependant, les nausées sont très peu présentes grâce aux médicaments préventifs prescrits.

Fatigue et récupération

Une légère fatigue peut survenir juste après l’administration de la chimiothérapie, mais l’état de santé revient à la normale environ 11 jours après le début du traitement.

Injection pour soutenir les globules blancs

L’injection administrée une semaine après le début du traitement pour faire remonter les globules blancs peut entraîner des douleurs osseuses. Ces douleurs sont bien soulagées par le paracétamol.

Risque de fièvre

Le risque de fièvre lié à la baisse des globules blancs disparaît généralement environ 12 jours après le début du traitement, assurant une meilleure tolérance pour la suite du protocole.

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même traitement est administré à chaque passage en hôpital de jour

Un traitement régulier toutes les trois semaines

Toutes les trois semaines, le même traitement est administré en hôpital de jour. Avant chaque séance, votre hématologue ou une infirmière de pratique avancée aura :

  • Vérifié que votre état de santé permet de poursuivre le traitement sans adaptation majeure.
  • Évalué les éventuels effets secondaires survenus pendant votre convalescence à domicile.
  • Ajusté, si nécessaire, les doses pour garantir la sécurité et l’efficacité du protocole.

Ce suivi rigoureux permet d’assurer une prise en charge optimale tout au long de votre traitement.

Les mêmes médicaments sont poursuivis à la maison

Traitements et suivi à domicile entre chaque cycle

Les mêmes médicaments sont administrés à domicile que lors du premier cycle, incluant :

  • Des comprimés à prendre à intervalles réguliers pour prévenir les infections et limiter les effets secondaires.
  • Une injection réalisée à domicile pour faire remonter les globules blancs et prévenir les complications liées à leur baisse.

Surveillance rigoureuse à domicile

La surveillance de la température reste primordiale. En cas de fièvre, un protocole d’antibiotiques doit être suivi selon les consignes de votre équipe médicale.

Suivi biologique régulier

Une prise de sang est réalisée toutes les semaines ou tous les 15 jours. Ces analyses permettent de vérifier que tout se déroule normalement et de détecter d’éventuelles anomalies nécessitant une adaptation du traitement.

L'accompagnement à domicile se poursuit

Un contact permanent avec votre équipe médicale

Nous restons en contact avec vous par téléphone ou par voie électronique pour répondre à vos questions et assurer un suivi régulier.

Consultation en cas de besoin

En cas de problème ou d’inquiétude, vous pouvez prendre rendez-vous pour une consultation avec votre hématologue afin de garantir une prise en charge rapide et adaptée.

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Un PET scanner est réalisé après 4 cycles d'immunochimiothérapie

Le rôle clé du PET scanner après 4 cycles de traitement

Le PET scanner réalisé après 4 cycles d’immunochimiothérapie est crucial. Il permet de vérifier si la maladie a été mise en rémission complète. Ce scanner est comparé à celui effectué avant le début du traitement, avec pour objectif de ne plus observer aucun signe d’activité de la maladie.

Poursuite du traitement malgré la rémission

Même en cas de rémission complète, le traitement ne doit pas être arrêté. Une interruption prématurée augmenterait considérablement le risque de rechute.

Adaptation du traitement en cas de réponse insuffisante

Dans les rares cas où la réponse au traitement n’est pas suffisante, l’hématologue discutera avec vous d’une alternative thérapeutique. Si la maladie ne répond pas correctement à l’immunochimiothérapie après 4 cycles, il est essentiel de changer de stratégie pour optimiser les chances de succès.

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Les cycles 5 et 6 sont identiques au 4 premiers

5e et 6e cycles : la continuité du traitement

Les 5e et 6e cycles d’immunochimiothérapie sont identiques aux quatre premiers. Ils marquent la fin du traitement intensif et suivent les mêmes protocoles en hôpital de jour.

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Clôture du traitement : PET scanner final

À l’issue du 6e et dernier cycle d’immunochimiothérapie, un PET scanner de clôture est réalisé. Cet examen confirme généralement une rémission complète et marque la fin du traitement intensif.

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tous les 2 mois pendant 2 ans

L'immunothérapie seule est administrée tous les 2 mois en hôpital de jour

Suivi en hôpital de jour pour l’immunothérapie prolongée

Après la phase initiale de traitement, vous êtes revus en hôpital de jour tous les deux mois pendant deux ans pour recevoir une immunothérapie seule. Ce traitement consiste en l’administration d’obinutuzumab, sans chimiothérapie, et dure environ 90 minutes.

Effets secondaires et suivi

  • Les cheveux repoussent complètement.
  • Il n’y a pas d’effets secondaires majeurs, mais cette immunothérapie maintient un état d’immunodépression.
  • Il est indispensable de poursuivre les vaccinations annuelles, notamment contre la grippe et le Covid-19.

Avantages de l’immunothérapie prolongée

Ce traitement prolongé permet de retarder au maximum la survenue d’une rechute, offrant ainsi des périodes de rémission longues et une qualité de vie quasi normale.